Lucas, copywriter : "comment j'ai débuté dans 9m² sans chauffage"

On ne devient pas copywriter freelance à Dijon en suivant un tuto YouTube.
Moi, j’ai commencé dans une chambre glaciale avec un vieux PC, à écrire pour zéro euro… et à sentir que j’y avais mis le doigt.

Le chauffage ne marchait qu’un jour sur deux, et mon PC avait le bruit d’un Boeing au décollage.

Je passais mes nuits à écrire des articles sur un blog qui parlait de films d’horreur.
Zéro euro.

Mais à chaque fois que quelqu’un laissait un commentaire, j’avais cette sensation :
j’avais capté son attention.
Et ça, c’était puissant.


Le premier client ? Une friteuse et un malentendu

Un gars m’a contacté sur un forum.
Il vendait des friteuses et cherchait “un texte qui donne envie”.

J’ai pris ça au pied de la lettre.
J’ai écrit une mini-histoire où la friteuse devenait presque un objet sacré.

Tension dramatique, second degré.
Il m’a payé 20 €.

Ce jour-là, j’ai compris un truc :
on peut vendre avec des mots — si on les utilise comme des lames.


Le piège du confort

Après mon master en communication, j’ai eu une offre dans une agence.
CDI, badge nominatif, café avec mousse automatique.

J’ai dit non.
Je voyais trop de gens s’endormir dans des conforts trop bien rangés.

J’ai choisi le freelancing, sans plan de secours.
Parce que ce que je voulais vraiment, c’était écrire avec du nerf.

Pas des contenus fades qui remplissent des cases.


J’écris comme d’autres filment

Je suis copywriter.
Mais j’écris comme on fait du cinéma.

Je pense en scènes.
J’écris des landing pages qui captent comme une bonne bande-annonce.

Des emails qui s’ouvrent comme un début de polar.
Des fiches produit qui ne racontent pas un objet, mais une situation, un besoin, un frisson.


Mes clients ? Ceux qui n’aiment pas le blabla

Je bosse avec des gens qui veulent aller droit au but.
Qui préfèrent une accroche qui percute plutôt qu’un paragraphe lisse.

Des marques locales, des indépendants, des startups qui veulent du vrai.
Pas du “vu mille fois”.

Mon taf, c’est de trouver ce qui fait battre leur cœur…
et l’écrire pour que ça batte plus fort chez leurs clients.


Dijon, toujours

Je travaille entre mon appart à Dijon et un petit café pas loin de la place Darcy.
J’ai gardé un vieux réflexe : écrire mes idées à la main avant de passer au clavier.

Dijon n’est pas bruyante, mais elle m’apaise.
Et c’est parfait pour capter le bruit du monde sans s’y perdre.


Ce que je cherche encore

Je ne cherche pas la perfection.
Je cherche la vibration.

Ce petit moment où un client lit mon texte et me dit :
“Putain, j’ai envie de cliquer.”

Si tu veux des textes qui sonnent juste et qui transforment,
on peut sûrement se parler.